dimanche, août 13, 2006
Des choix toujours des choixJe crois que je fais de l’angoisse. Je suis vraiment tendue pour la semaine qui s’annonce. Je suis déchirée entre deux choix, soit de rester chez moi ou de partir pour ma semaine dans un chalet en famille. On dirait que je ne suis pas capable d’arrêter un choix.
Mon premier stresse c’est vraiment mon oiseau… je dois le laisser chez quelqu’un car ma sœur m’a fait comprendre qu’il dérangerait s’il venait avec nous au chalet… et le deux heures de route moi ça me fait peur pour lui. Serait-t-il capable de les supporter, j’en sais rien. Le comble du malheur quand je suis arrivée chez moi ce soir, je lui ai fait peur sans faire exprès et il s’est « pitcher » partout dans sa cage, et il saigne un peu sur sa petite tête.
Je ne suis pas préparée, j’ai rien de fait. J’ai des commissions à faire demain, et après je dois préparer de la bouffe pour apporter au chalet. Je vais faire un hyper grosse soupe aux légumes avec de la viande, et je vais apporter ma mijoteuse, pas question de faire de la bouffe à plus finir en vacances. Et je devrai faire ma valise.
Un autre point qui me fait hésiter c’est que nous sommes en août, nous allons être sur le bord d’un lac, en plein bois. Je ne suis vraiment pas une fille de bois…j’ai vraiment peur des araignées. Il va-y en avoir par milliers. Je sais que cela peut vous paraître stupide, mais faut vraiment avoir la phobie pour comprendre le malaise que l’on peut ressentir…
Je vais tellement me sentir loin de chez moi.
J’aurais aimé louer un portable pour la semaine, histoire de pouvoir continuer à écrire, cela m’aurait mis en confiance et m’aurait fait du bien, mais je m’y suis pris à la dernière minute et je ne sais même pas si un tel service existe vraiment.
D’un autre côté j’aimerais bien aller me reposer, près du lac, me baigner, lire être avec ma famille. Cela pourrait être intéressant, je n’ai jamais fait ce genre d’escapade avec tout le monde…et ça aussi ça m’inquiète, j’ai pas envie de vivre des frictions…ou chicanes ou du tapage sur les nerfs. J’ai le don de taper sur les nerfs de certaines personnes de ma famille.
Si je n’y vais pas, j’aurai l’impression de manquer quelque chose et je me sentirai mal en dedans, alors d’un côté comme de l’autre je suis « foutue ».
