mardi, juin 27, 2006
Qu'est-ce qu'une vraie amie est supposer faire dans c'temps là?J'ai le moral à plat. Vraiment plate parceque j'étais de bonne humeur tantôt. J'ai reçu un courriel réponse d'une amie que j'apprécie beaucoup. Depuis quelques temps, elle file pas trop trop, mais comme c'est une fille forte, on s'en fait pas trop. On laisse passer le temps, on s'impose pas trop non plus. Aujourd'hui, sa réponse me surprend. Je ne sais pas comment réagir...Dois-je faire comme elle le demande, la laisser tranquille, ou bien, dois-je chercher à communiquer avec elle. Je crois qu'il est mieux de laisser la personne tranquille, car je ne veux pas qu'elle se sente pas respectée dans ses choix. D'un autre côté si je ne fais rien, c'est que je me fout d'elle et de ce qu'elle vit?
Courriel:
As-tu eu une bonne fin de semaine? Est ce que cela te tenterait de venir souper chez moi demain?
Réponse:
Écoute Isa, ne le prends pas personnel, mais ça ne me tente pas d'aller souper chez toi. Rien me tente, tout m'écoeure... je commence à penser sérieusement que j'ai un grave problème. Je vais même te dire que je pense tous les jours à en finir tellement je suis écoeurée, mais ne me sors pas les phrases que je ne veux surtout pas entendre... je ne poserai pas le geste, je suis trop lâche. Je vais plutôt aller voir un psy et essayer que ça aille mieux. J'ai essayé de m'aider par moi-même mais je n'y arrive pas. Je m'enfonce de plus en plus.
Voilà c'est dit. Toujours plus facile de l'écrire que de le dire. Quand mon moral sera remis sur la bonne voie, je referai surface et te donnerai des nouvelles.
Là, STP, surtout, ne m'écris pas des choses qui vont me faire pleurer. Je pleure déjà assez comme ça, et comme je suis au travail, je voudrais bien ne rien laisser paraître.
Le pourquoi je suis inquiète, c'est qu'elle ne m'a jamais parlé ainsi...Comme je vous ai dit, elle aime paraître forte. Moi je suis mélangée. Ça m'a déchanché ma propre tristesse, que j'essaye tant bien que mal de cacher. D'autant plus que ce n'est pas la grande forme, je ne crois pas être équipée pour aider qui que ce soit en ce moment, j'ai mes propres souffrances, j'ai mes cafards, mes échecs, mes ennuies et ma solitude...[il y a plein de positif aussi, mais c'est comme sur un autre écran, là c'est l'écran des émotions...de merde]
Le turc et moi, c'est de plus en plus nébuleux, de plus en plus de distance, comme s'il n'y en avait pas déjà assez comme ça. Il est là, par courriel bien entendu, sans jamais être vraiment là. Je ne le sens plus. Pourtant ça fait quand même mal comme une blessure fraîche...pourquoi...? J'en parle pas assez souvent, j'ai essayé de le mettre dans un petit compartiment là où mon cerveau classe les trucs qui font trop mal. Sûrement pas la meilleure idée...
